Semuc Champey se situe à 60 km de Coban, facile me direz-vous… et bien non, comptez 3h de transport pour rejoindre cette contrée pas si lointaine, survivant au bout d’une piste « défoncée » où deux véhicules peinent à se croiser…alors prenez votre mal en patience, c’est parti pour un tour de « tape-cul » gratis, à croire qu’on adore ça ! 1h30 pour parcourir 20 misérable km !
Nous roulons désespérément à travers une végétation dense où il n’y a strictement rien, quand soudain on tombe sur un village ou plutôt mini-ville qui semble tout droit sortie de nulle part ! Mais non, nous ne sommes pas arrivés…encore 10km !
Mais vraiment nous ne regrettons pas, le parc est magnifique ! On commence notre découverte par une balade, direction le mirador. La marche s’annonce raide, et dans tous les sens du terme !
L’eau est turquoise, la végétation est dense, nous sommes loin de tout (en même temps vu le temps qu’on a mis pour arriver ici !), et la nature est reine, rien ne vient la dénaturer. Ici pas de restaurants, pas de bruit de véhicules, que du plaisir dans un paysage unique enclavé entre deux montagnes perdu dans la jungle.
L’eau s’écoule de piscines en piscines dans un paysage presque surréaliste. Nous ne résistons pas longtemps à l’appel de l’eau. Nous dévalons avec plaisir les cascades, sautons de bassins en bassins, glissons sur les toboggans naturels (certes pas très soft pour nos fessiers). Bref un moment de détente dans un lieu exceptionnellement beau que nous avons ADORE.
Il est maintenant temps de rebrousser chemin. S’en suit la visite de la grotte de Lanquin, non loin de là, qui nous laissera un souvenir bien moins éloquent que son voisin.
Commençons par le début : il n’y a rien à voir dans cette grotte si ce n'est des stalactites grossières auxquelles on attribue une forme animale, parfois tiré par les cheveux…et je rajouterais si vous avez la chance de voir la pseudo forme ! La lumière est en option, ou plutôt en panne depuis 5 mois, donc système D oblige, nous voilà partis à la bougie et à la torche made in Guatemala, c'est-à-dire, une boite de conserve maladroitement fixée sur un bâton en bois dans lequel un combustible liquide est versé…
Et maintenant, place au stage d’équilibre, la grotte n’a vraiment rien à envier à une patinoire, les rampes sont crasseuses, poisseuses et bancales, le tout avec une torche qui manque de se renverser à chaque avancée…bon courage, serait approprié !
Donc récapitulons : il fait un noir total, la torche éclaire à 30cm à la ronde, on manque de se casser une cheville à chaque pas et tout ça pour voir quoi ?!… et bien pas grand-chose compte tenu d’une part de la luminosité, disons limitée, d’autre part parce qu’on est concentré à 100% sur nos pieds… non vraiment ça ne vaut pas le coup !
De vrais indiana Jones !!!!
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