Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

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lundi 24 octobre 2011

Costa Rica - Notre arrivée ratée: le marathon des vols

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? Telle est la question, à laquelle le budget parlera pour nous. Trop pauvre pour acheter un vol direct Lima-San José, nous optons pour la solution plus économique : une succession de vol, le tout avec deux compagnies différentes.
Il est 10h du matin quand nous arrivons à l’aéroport international de Lima et la journée s’annonce déjà bien longue. Au programme : Lima-Bogota-PanamaCity-San José tantôt avec Lan tantôt avec Copa airlines.
Direction le comptoir d’enregistrement et première nouvelle, l’hôtesse ne trouve pas notre itinéraire complet mais « ce n’est pas grave », selon elle…oui, en effet, ce n’est pas grave si on n’arrive pas à destination…disons que ce n’est qu’un détail ! Enfin bref, nos bagages partent en soute, nos boarding pass nous sont aimablement remis et là oh, deuxième surprise, nos bagages vont, eux, jusqu’au Panama, et nous, on va jusqu’en Colombie…Mais notre destination finale c’est le Costa Rica, non ?! Il y a comme un problème dans l’équation !
On retourne au guichet pour finalement n’obtenir que pour unique information : « Voyez avec la Copa Airlines ». Nous voilà donc partis à la recherche des bureaux de la compagnie en question. Après s’être fait alpaguer par des rabatteurs pour nous vendre des billets (oui, même dans les aéroports ils sont là !), nous arrivons enfin dans le fameux bureau, où nous avons la légère impression de déranger la secrétaire, qui après m’avoir interrompue à plusieurs reprises dans mon récit, nous revoilà au comptoir d’enregistrement de la compagnie.
Bon ils sont bien gentils mais l’heure tourne, et dangereusement, notre vol part dans…humm…45 min et rien n’est coordonné : d’un côté les bagages, de l’autre les billets…on a encore de la chance, on est dans le même avion…ou plutôt la même galère !
On court jusqu’au comptoir Copa, à l’autre bout de l’aéroport, je raconte notre problème pour la énième fois qui nous confirme notre itinéraire OUFF ! mais ils ne peuvent pas nous délivrer notre boarding pass, on doit le faire nous même sur internet…rrhh…vous imaginez, vous, un comptoir d’enregistrement qui ne délivre pas de boarding pas ??? non mais c’est quoi ce délire ?!? Quant aux bagages, ce n‘est pas leur problème mais celui de la Lan…
Tictac-tictac-tictac…le temps passe, on se divise pour mieux gérer la crise, Yannick sur internet, moi pour les bagages. Les choses semblent se résoudre, l’hôtesse me confirme que nos sacs seront envoyés à San José, mais pour ce qui est du boarding pass, ça sera pour une autre fois, impossible de faire un web check-in, et là on a vraiment plus le temps. La bonne nouvelle ? les bagages arriveront à San José, nous c’est moins sûre !
Maintenant c’est l’heure du marathon, on court comme des tordus jusqu’à la sécurité, puis l’immigration, enfin le gate d’embarquement et notre siège… tout ça pour finalement attendre 1h avant le décollage !
Bogota, nous voilà, on atterrit sous une chaleur étouffante, on profitera donc de l’escale pour se rafraîchir ! Mais pas si vite dit ! N’ayant toujours pas nos boarding pass en main, nous allons voir des hôtesses de Copa Airlines qui nous les impriment en quelques secondes…MAIS  ( il y a toujours un mais) nos BAGAGES ! Il n’y a pas de transfert entre les deux compagnies (tu m’étonnes que ça ne lui ait pas posé de problèmes de réorienter nos sacs !). Du coup, nous voilà renvoyés de la zone de transit direction l’immigration puis la douane. Mais la douane en Colombie, c’est comment dire…comme le périph’ aux heures de pointes : ça pousse, ça bouchonne, ça double, ça joue des coudes,  le parcours du combattant quoi!
Nouveau compte à rebours, 1h45 pour être de retour en salle d’embarquement, on s’active ! Il nous reste 50 minutes quand nous arrivons au comptoir d’enregistrement…EASY !!...ou presque on déchantera vite…L’enregistrement se déroule normalement, les bagages partent avec la mention « prioritaire », puis l’hôtesse se retourne vers moi et souhaite une confirmation de sortie de territoire costaricain…le drame… nous avons bien la preuve, notre billet retour… mais dans les sacs, vous savez les deux qui viennent de partir en mode prioritaire !! On patiente, 5 puis 10 minutes, le temps passe, 15 min, et là l’hôtesse revient vers nous, il lui faut la preuve sinon pas d’avion, les bagages vont donc nous être restitués ! Le stress se fait de plus en plus présent, les mains sont moites et les ongles disparaissent à vue d’œil, quand nos sacs apparaissent presque par magie ! On montre LE PRECIEUX billet, on récupère les boarding pass, les sacs sont renvoyés et nous, on recommence notre marathon ! Sportif les voyages en avion !
Vous croyez être au bout de nos surprises ?! E bien détrompez-vous, les rebondissements n’en finissent plus. Nous arrivons comme prévu à Pananma City, bien décidés à se reposer pendant c’est heure d’escale. Mais finalement l’heure devient deux puis trois puis finalement 12 heures…la météo était mauvaise à San José, l’aéroport est carrément fermé ! Seul lot de consolation, nous serons royalement pris en charge pour passer une nuit dans un hôtel de luxe à 250$ la nuit, au frais de la compagnie bien sûre !

Nos aventures aéroportuaires s’arrêteront le lendemain à 10h, arrivés à destination finale.

2 commentaires:

  1. Hé ben!!!!quelles péripéties!!! Ce ne sont plus des vacances,mais que du stress.Bon ,tout fini ,qui finit bien?
    Je crois que vous vous rappellerez de toutes ces aventures là.Jolie la chambre mais bien méritée.!!!! Que de souvenirs,bons et des fois mauvais ,mais cela restera quand même dans vos têtes!!!! Bisous ,mam et yo.

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  2. Hé ben!!!!quelles péripéties!!! Ce ne sont plus des vacances,mais que du stress.Bon ,tout fini ,qui finit bien?
    Je crois que vous vous rappellerez de toutes ces aventures là.Jolie la chambre mais bien méritée.!!!! Que de souvenirs,bons et des fois mauvais ,mais cela restera quand même dans vos têtes!!!! Bisous ,mam et yo.

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