Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

lundi 18 juillet 2011

Nouvelle-Zélande - Iinéraire

Indonésie - Synthèse

L’Indonésie est une mosaïque de couleur et de paysages. C’est également une multitude d’îles , c’est pourquoi nous avions décidé de ne rester que sur Sumatra ! Et bien heureusement, les transports étant aussi chaotique voire pire qu’en Inde, nous n’avons aucun regret !
L’île de Sumatra offre un dépaysement total allant de la jungle luxuriante où vivent les orangs outans, en passant par les volcans de la région de Toba aux îles paradisiaques.

Au risque de me répéter, l’accueil est une fois de plus chaleureux malgré la barrière de la langue. Les indonésiens ne parlent pas très bien l’anglais, alors imaginez un peu nos têtes quand le chauffeur de taxi (qui ne parle que le Bahasa) se met en tête de nous faire la conversation... dur, dur mais l’échange prend vite des allures comiques, alors finalement tout le monde rit, mais personne ne se comprend !

Cette étape aura avant tout été une étape détente (ou remise en forme) pour nous préparer au choc climatique qui nous attend !

Et maintenant direction la Nouvelle-Zélande…


Les insolites

-Les cigarettes au clou de girofle
-Les cafards dans les bus

dimanche 17 juillet 2011

Indonésie - Banda aceh

Après les fabuleuses plages de Pulau Weh et un réveil difficile à 6h du mat’ (eheh nous n’avons plus l’habitude !), nous voici de retour sur Sumatra dans la petite ville de Banda Aceh.

Banda Aceh est une petite ville sans grand intérêt qui fut en grande partie détruite par le tsunami de 2004 où 61 000 personnes ont péri (rien que sur la ville de Banda Aceh qui compte 210 000 habitants).
Aujourd’hui, les traces de cette vague géante sont difficilement remarquables malgré les quelques vestiges et le tout nouveau musée du tsunami.
Etant donnée l’aspect historique et au traumatisme qu’il a laissé, nous sommes allés visiter le musée.

En route donc pour le musée flambant neuf… mais voilà pas si facile quand on prend le seul tuk-tuk de la ville qui tombe en panne !
Du coup, nous voilà arrêtés sur le bord de la route, avec le « sidecar » et plus de chauffeur ! Quelques minutes, Johnny revient avec de l’essence…dans un sac plastique ! Celle-là, on ne nous l’avait pas encore faite ! Nous revoilà opérationnels et maintenant direction le musée qui se trouvera être fermé ! On attendra donc 1h30 bien sagement sur les marches que les portes daignent s’ouvrir !

A peine entrée dans l’enceinte du bâtiment que le contexte est posé : l’accès aux salles d’exposition se trouve au bout d’un couloir où l’eau coule à flot sur les parois, nous éclaboussant doucement au passage. Ensuite, on entre dans une salle couverte de miroir où défilent des photos de la catastrophe.
Le musée est intéressant et très ludique : marquette, vestige, mécanisme animé pour mieux comprendre le phénomène et grâce à un simulateur, nous étions l’espace de quelques minutes au cœur d’un séisme niveau 6 (impressionnant !).







 
Ensuite nous sommes allés voir le bateau que la vague a échoué sur le toit d’une maison ! 59 personnes ont survécu grâce à ce navire !



 
Dans certaines parties de la ville, l’eau ne s’est même pas retirée.




Les insolites
-Ne cherchez plus où est la Mecque… suivez la flèche
-Juste au cas où vous n’auriez pas compris le bahasa…c’est ici qu’on prend le ticket (en anglais)
-Pub pour les cigarettes !

samedi 16 juillet 2011

Indonésie - Pulau Weh

Nous en avions rêvé, nous y voilà !

Après 12h d'un bus de nuit inconfortable et serrés comme des sardines dans un bus de 30 places contenant 50 personnes, nous arrivons à Pulau Weh, notre destination finale en Asie !



Pulau Weh est une petite île tropicale préservée au Nord de Sumatra réputée pour ses fonds marins et ses paysages tranquilles.
Une fois de plus, les couleurs sont tellement denses, parfois même irréalistes sous les rayons du soleil qu’on se croirait dans un kaléidoscope.
L’eau varie entre une nuance de bleu cristal, bleu émeraude et bleu turquoise. Une mosaïque de couleurs toute aussi dynamique sous l’eau entre poissons-perroquets multicolores, étoiles de mer teintées, poissons-chirurgiens colorés…
Sur la plage même décor immaculé, où les couleurs flashy des bateaux agrémentent les tonalités de bleu et le vert des palmiers surplombe le sable blanc.
Lorsqu’on se retourne, les bungalows en rotin tressés dominent la plage et ses couleurs magnifiques pour une vue imprenable, effet garanti !














Un repos salvateur… et c’est le moins que l’on puisse dire !

Depuis 5 mois, nous vivons au rythme effréné des bus, des visites, du sac que nous faisons et défaisons tous les 3 jours et la fatigue est de plus en plus présente !

Alors notre programme était clairement défini : poser nos bagages pendant 12 jours avant de reprendre la route vers l’Est, vider entièrement les sacs, prendre possession des étagères mises à notre disposition, profiter de l’eau turquoise et du soleil pour se préparer sereinement à l’hiver austral qui nous attend.
Pour l’occasion nous avions alors réservé un petit resort sur le front de mer où il paraît que les repas sont excellents… et sa réputation ne lui a pas fait défaut : du coup, nous optons pour la formule buffet matin et soir !! (heheh, de quoi se remettre en forme pour la suite du voyage… !!).
Bref, on se relaxe et on profite. Mais pas si vite dit en réalité !
Notre corps nous fait défaut et semble lui aussi au repos, laissant tous les maux qu’ils semblent avoir absorbés ces derniers mois faire surface.
Conclusion, grosse fièvre pour tout le monde (pas de jaloux), bronchite pour l’un, plaques rouges et inflammations des ganglions pour l’autre, que du bonheur pendant quelques jours…les éclopés en force !

Il pleut, il pleut, il pleut…et il pleut toujours

Une fois remis sur pied, c’est le temps qui nous fait défaut, la pluie s’incruste et ne semble pas décider à lever le camp!!! Conclusion : on ne reverra le soleil que par intermittence, entre deux averses !
Du coup, soirée improvisée avec un couple de français, Karelle et Benoît (qui d’ailleurs viennent de Nevers !!Finalement mon trou pommé n’est pas si perdu que ça !) et en journée séance de jeu avec  leurs 3 enfants ! De supers moments partagés tous ensembles !

Et comme souvent lorsqu’on sympathise avec des français nous repartons avec de la lecture ! Cette fois ce sera un livre… qui semble passionner Yannick (Stefphen King lui aurait-il donné le goût de la lecture… je vous dirais ça s’il arrive au bout des 725 pages !!)

« A celui qui chantera le plus fort, le plus longtemps… quand le coq chante, Ya&Pi font les 100 pas ! »

Certes, notre bungalow cosy avec vue panoramique sur la plage est très envieux, mais je vous rassure, nos voisins, personne en aurait voulu : la basse-cour dans toute sa splendeur !
Entre les coqs qui n’ont rien compris et qui chantent jour et nuit et les poules qui caquettent à tour de rôle, le repos salvateur devient coriace ! Certains me diront que je suis déjà bien au fait, pour en avoir fait l’expérience par le passé, mais il n’y a rien à faire, je ne les supporte toujours pas et encore moins lorsqu’ils me réveillent à 3h du matin pour….rien ! Et on a beau dire, on ne s’habitue pas…


mercredi 13 juillet 2011

Indonésie - Bukit Lawang

En avant toute, direction Bukit Lawang littéralement "porte de la jungle"
Nous avons deux choix qui s’offrent à nous :
-utiliser les transports locaux et risquer un trajet de 12h
ou
-prendre un bus touristique faisant la liaison direct avec Bukit Lawang… le tout en 7h

Etant donné la rapidité des transports et les petits passagers clandestins (les cafards) à bord des bus, on opte pour la version de luxe.
Au final, départ à 10h, et la route s’annonce déjà nébuleuse : les bouchons font partis du paysage, on avance à deux à l’heure dans une chaleur étouffante et l’unique cassette du chauffeur passe en boucle…Bref au bout de 2h de transpiration intensive, j’en crois pas mes sens quand soudain je découvre que le chauffeur vient tout juste de mettre la clim’ (ça fait quand même deux heures qu’on meurt de chaud dans son van pourri !!)

Puis c’est l’heure du premier arrêt pour déposer quelques passagers et là encore une grande découverte, nous sommes dans un véhicule « taxi » qui dépose les « touristes » devant chez eux…et c’est parti pour 3h d’aller-retour dans la ville et de long en large, puisque la spécificité des passagers c’est de ne pas savoir où ils habitent… mais ne perdons pas patience…soyons zen…rrrhhhh !!

Nous arriverons finalement à destination après un trajet de 10h contre 7h annoncées… finalement les transports locaux ne sont peut-être pas si mal.
Notre contact nous attend, comme prévu, patiemment (c’est le moins que l’on puisse dire, ça fait 3h qu’il attend puisque nous étions sensés arriver à 17h…). Donc, à peine le temps de mettre le pied par terre que nos sacs sont déjà sur notre dos en direction d’un pont de singe mal assuré qui nous conduira à notre auberge.
Le pont de singe, c’est toute une histoire : un câble suspendu (qui tient je ne sais trop comment), un pseudo plancher fait de morceaux de bambou qui se battent en duel, une rampe mal assurée (quand elle n’a pas désertée) fait office de trompe-œil puisque bien souvent c’est plutôt nous qui soutenons la rambarde plus qu’elle ne nous soutient, une circulation à double sens où chacun se croise tant bien que mal !  Alors accrochez-vous (enfin pas trop…) et admirez nos talents de funambules, sac sur le dos, le tout dans l’obscurité… ! Ça promet… petite séances émotions !

De jour c'est quand même plus facile!

Après toutes ces sensations, nous arrivons enfin dans notre château pour la nuit. Derrière la porte pourrie d’humidité, nous découvrons une chambre miteuse jonchée de toile d’araignée sur fond de poussière, la moustiquaire est trouée au possible et c’est à la lumière clignotante qu’on se douchera sous une eau extrêmement froide…


Impressionnant par leur taille gigantesque, ils sont fascinant par leur personnalité.

Le lendemain après une bonne nuit de sommeil, nous partons pour un trek dans la jungle à la rencontre des Orangs Outans, LE pourquoi nous sommes venus ici… et là je dis WOUWAOUW, ils sont magnifiques.

A la fois habiles et maladroits, joueurs et solitaires, ils se déplacent avec aisances et nonchalances et s’arrêtent ponctuellement pour  nous faire le show. Bref, ils sont extraordinaires !

Tête  à la renverse, le regard figé sur les cimes, nos sourires s’illuminent, nos yeux pétillent et nos bouches restent béantes à la vue de l’orang outan. Que de moments incroyables face à cet animal au tempérament joueur et au visage si expressif !
Au cours de notre périple dans la jungle, notre groupe s’est vu « squatté » par deux têtes orange, Jeckie et son petit ! Après l’avoir observé jouer dans un ruisseau, elle nous a suivis pendant environ une demi-heure jusqu’au moment où elle nous a barré la route, couchée sur le chemin, elle s’est mise à jouer ; son jeu préféré : monter dans un arbre, se pendre à la branche puis se laisser tomber pour rouler quelques mètres plus bas ! Etonnant et surprenant, un vrai moment de bonheur pour elle et pour nous !
Des histoires, nous pourrions en raconter encore beaucoup tellement cette expérience nous a séduits, enchantés et envoûtés ! Encore une aventure insolites que nous ne sommes pas prêts d’oublier au cœur d’un paysage tout aussi déroutant !







Jeckie et son bébé













Un trek dans la jungle, ce n’est pas de tout repos
Les paysages sont magnifiques, les orangs outans extraordinaires, mais il faut quand même regarder où l’on marche sinon vous pourriez bien finir sur les fesses, ce fût le cas pour moi…à plusieurs reprises !


Les insolites :
-Nous avons rencontré 3 guides, tous avaient été mordus par Mina, l’orang-outan, terreur de la jungle ! (heureusement nous ne l’avons pas croisé)