Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

mercredi 30 novembre 2011

Guatemala - Chichicastenango

Après une multitude de bus pour parcourir la misérable distance entre les deux villes, nous voilà à Chichicastenango, surnommé affectueusement Chichi. Le village est très petit et se parcourt rapidement en quelques minutes…et pourtant…

…Retour en arrière, incursion dans le passé ou tout simplement la protection des coutumes, nous voilà plonger au cœur des traditions guatémaltèques. Hommes et femmes sont vêtus du huipil, au marché la cuisine est faite au feu de bois et tous s’attablent sur d’immense planche pour déguster les plats. Derrière en coulisse, un autre spectacle se déroule au rythme des clapotis des mains : la préparation des tortillas. Ici pas de chichi, on mange avec les doigts !

Au pied de l’église, nous assistons à une autre scène de vie : le marché des fleurs. Chacun y va de son commentaire pour réaliser le plus beau bouquet. Mais ce qui rend les scènes du marché quotidien aussi insolites c’est le bruit incessant des vendeurs qui « baragouine » des phrases indescriptibles.





 
Ce à quoi nous venions d’assister aujourd’hui n’était rien en comparaison à ce que nous allions voir le lendemain. Tous les jeudis et dimanches se déroulent un marché renommé dans tout le Guatemala. Un marché immense où les indiens des villages alentours viennent vendre leur artisanat, bref une foire extraordinaire où se frayer un chemin s’avèrera une mission de première ordre.
Ici pas de pitié et surtout ne vous fiez pas à la petite vieille haute comme trois pommes portant sur le doigt un tissu rempli de bric-à-brac…elle ne vous fera pas de cadeau, un coup épaule et vous êtes congédiés aussi vite qu’elle est apparu dans votre champ de vision ! Les couleurs se multiplient, masques et tissus vous éblouissent, bijoux et bricolent « squattent » entre deux stands de sac en tissus et peintures locales. Et attention où vous mettez les pieds, des points de ventes s’improvisent à tout moment dans les allées déjà étroites : en deux secondes et une p’tite dame déroule son huipil pour exposer ses quelques légumes en vente. Armer vous de patience et surtout d’une force de négociation énorme pour venir à bout des vendeurs coriaces qui tapissent les rues. Négocier fait partie du jeu alors à vos marques…prêts...













 


Le marché de Chichi fût une découverte insolite, étonnante et très amusante. Ici, folklore, tradition, coutume, rituel et cérémonie s’observent, un moment fort !
Les insolites
-Besoin d’essence ?

Guatemala - Lac Atitlan

Après la plus belle ville coloniale d’Amérique Centrale, direction le plus beau lac du monde…


Située en contre bas au creux d’une vallée, la vue sur le lac est tout simplement grandiose. L’eau azur est lisse et limpide, les lanchas naviguent entre les villages alentours et les volcans dominent le paysage. Déjà on s’y sent bien, l’atmosphère est détendu, ici, on va prendre notre temps.




Panajachel est un village haut en couleurs où le folklore guatémaltèque prend tout son sens. Les boutiques d’artisanat se succèdent tandis que les femmes vêtues du huipil traditionnel arpentent les rues pour offrir des repas en un coup de cuillère. Les fillettes sont également au rendez-vous, tenaces et négociatrices en herbe pour vendre bracelets et marque-pages.







Le soir, l’artisanat laisse place aux cuisines improvisées pour un menu unique: poulet asado, riz, guacamole et tortillas. Lieu de rendez-vous des locaux, l’ambiance est à son comble. Discussions à tout va, dégustations du plat avec les doigts et atmosphère bon enfant, on se sent bien et surtout on n’hésite pas à prendre place à ce tableau. Les chiens  sont évidemment présents et se manifestent par un élégant coup de pattes, dés fois que nous n’aurions pas remarqué leur regard quémandeur…malin c’est p’tites bêtes !



Le lendemain, nous assisterons même à la fête du village où adultes comme enfants profitèrent de ces instants. D’abord la danse puis place à la chasse aux bonbons grâce à celui qui brisera la pinata.





samedi 26 novembre 2011

Guatemala - Antigua

Nous voilà dans la plus belle ville coloniale d’Amérique Centrale, au dire des guides touristiques, et l’ancienne capitale du royaume Guatémaltèque qui s’étendait alors du Chiapas au Panama.
Bâtie dans un cadre somptueux, Antigua se dresse dans une vallée au pied de trois volcans qui dominent fièrement la ville et exhibent une perspective magique.
Antigua est une ville raffinée : les rues aux pavés mal ajustés sont bordées de demeures coloniales aux charmes sophistiqués et  aux couleurs chatoyantes illuminées par des patios dissimulés derrière des grilles en fer forgés.
Derrière ses allures de colonies du 18ème siècle, Antigua est une cité à taille humaine où l’harmonie est un point d’honneur. Ici pas de façades défigurées par des panneaux publicitaires mais un ensemble homogène où les grandes enseignes se fondent parmi les lampadaires d’époques, les fenêtres en stuc sculptées et les façades colorés où la lumière du soleil nous éblouit. 
Bref, une ville agréable et pittoresque.