Malaisie - Taman Negara

A peine arrivée à Kuala Lumpur, que nous sommes déjà dans le bus (les meilleurs que nous ayons eus jusqu’à présent) pour le parc national Taman Negara. Comme à notre habitude, premier réflexe à l’arrivée dans une nouvelle ville, trouver une auberge. On trouve une petite chambre bien sympa (avec clim’…) qui s’avère être une réalité une maison rien que pour nous ! Alors direction le supermarché du coin, on va cuisiner.

Le lendemain, levé 7h, direction Taman Negara. Pour rejoindre le point de ralliement du parc,  nous enjambons une pirogue en bois qui nous conduira à destination. Cette petite escapade de 3h, sur un fleuve aux eaux troubles au milieu de la jungle dense et luxuriante, entre cris d’oiseaux et singes acrobates, nous a plongé dans une expédition digne de l'Amazonie (enfin, j'imagine).

Donc changement de programme, on étudie attentivement notre carte et on opte pour le circuit Bukit Indha, une randonnée de 3km.  Seulement ils avaient oublié de préciser que le point de départ se trouvait au bout de 2km et qu’à partir de ce point il nous faudrait les services d’un guide (Yannick proposa bien ses services, mais compte tenu de ses talents en orientation, faire demi-tour se présente comme la meilleure solution !).

Du coup, on rebrousse chemin et on se replie sur le circuit Bukit Teresek de 1,9km. Et là surprise, le parcours annoncé sur 1,9km s’avérera être une randonnée très  sportive de 6km (et certainement des kilomètres pas très européens…), sur un dénivelé vertigineux d’un kilomètre qui tient plus de l’escalade que de la randonnée le tout sur fond de sangsues et une petite bouteille d’eau pour deux!

Autant dire que nous étions assoiffés à l’arrivée ! Nous aurions été de parfait sujet d’expérience pour vérifier la théorie de Maslow puisque nous avons déboursé 10€ pour une petite bouteille d’eau et un jus de citron… soit une fortune pour la Malaisie !

Nous qui voulions une immersion dans la jungle tels des aventuriers, l’expérience est à son comble, nous ne sommes pas déçus, les paysages sont magnifiques, la végétation à perte de vue.

Un varan

Sangsue, quand tu nous tiens 

Arrivée au sommet de notre ascension, nous avons rencontré un couple de français. Les warnings étaient lancés, les sangsues attaques !

Devinez qui fut la victime… ?! Yannick ! La chance semble avoir tourné !

Alors arrêt sur image et revenons sur ces dernières péripéties. Première réaction à l’annonce de la morsure, je me protège… un éclopé mais pas deux ! Je remonte donc élégamment mes chaussettes sur mon pantalon. Ensuite séance photo, bien sûre ! Puis on passe aux choses sérieuses… (et surtout on dit merci au film Anaconda, comme quoi regarder des navets enseignent toujours quelques choses !). Yannick attrape le briquet, je mets en joue une brindille et la séance décrochage débute. On en viendra à bout en quelques secondes, maintenant on remballe et surtout on ne s’arrête plus !

On arrivera finalement sans plus d’encombres à bon port après de forte émotion en mini-van !