Thailande - Bangkok, dur retour à la réalité

Arès 6 jours  passés sur l’île paradisiaque de Koh Tao, le retour à la réalité laisse un petit goût amer…eh, oui, on s’habitue vite aux bonnes choses.

Chaleur étouffante et bourdonnement de klaxons, et je dis « bienvenus à Bangkok !».

L’arrivée est un peu délicate, mais faut quand même se motiver, l’auberge de jeunesse ne va pas se trouver toute seule !

C’est parti, sac sur le dos et nous marchons en direction de notre futur toit ; 1^er guesthouse affiche complet, la seconde aussi, la 3^ème pue, la 4^ème sordide et… on arrête de les compter, elles défilent et varient entre atmosphère glauque, air malsain, ambiance crasseuse et climat moite…

Notre recherche se transforme alors en vrai casse-tête !

Au bout d’une heure, on se résigne, on ne peut pas toujours arriver dans des lieux paradisiaques, nous optons pour le compromis le plus acceptable!

Un petit trou à rat, niché au 3^ème étage d’un immeuble suintant d’humidité, avec vue imprenable sur la rue, on troque le bruit des vagues contre le va-et-vient incessant des voitures, le son perpétuel de la casserole chantant pour le bar d’en face le tout rythmé par le cliquetis des fuites d’eau dans la salle de bain ! En plus de cette atmosphère « mélodieuse », nous héritons d’un parfum exotique de cuisine indienne, d’un matelas pourri et gondolé ! Que du bonheur !

Et Bangkok dans tout ça ?

C’est THE grande ville où la chaleur est assommante ce qui a le don de nous enlever toutes motivations. Il faut donc choisir entre marcher en plein soleil, slalomer entre les voitures et visiter ou rester au frais et ne rien voir. Le choix est rapide, on opte pour les lunettes de soleil et la crème solaire, et c’est parti pour une visite qui s’annonce épuisante !

Direction le Wat Pho, temple du célèbre bouddha couché.

Après plusieurs entourloupes  théâtralisées par des chauffeurs de tuk-tuk (également guides touristiques à leurs heures) nous annonçant (avec toute la déception qui va avec) que le temple Wat Pho est fermé et qu’il ne rouvrira qu’à 14h mais qu’en attendant ils peuvent nous emmener voir le temple du bouddha debout, bien sûre contre rémunération…

Tête baissé, on sourit et décline l’offre (on commence à être habitué à ce genre de stratagème, qui faut bien l’avouer sème le doute…), on persiste et là surprise, le temple est ouvert !

Ornés de pierres scintillants sous les reflets du soleil, le temple est très impressionnant : les antichambres sont nombreuses, toutes aussi flamboyantes les unes que les autres, les statues sont finement sculptées et le bouddha géant tout simplement impressionnant !

Après la visite, c’est au tour d’un pseudo gardien de nous tendre un piège ! Il demande à votre notre coupon et nous informe que nous avons la visite du Bouddha debout (encore…) inclue dans notre ticket… et qu’il peut bien sûre nous y conduire ! Tient-tient le gardien, également chauffeur de tuk-tuk… et puis de toute façon, on sait bien que l’entrée du Bouddha debout est…gratuite !!

Alalala, ils nous étonneront toujours ces chauffeurs de tuk-tuk ! Heureusement le sourire est toujours présent !

Bus Thaî contre bus Indien, la concurrence est rude !

Le réseau de bus urbain semble dater d’il y a 50 ans, carlingues rouillées, pneus usés, planchers en bois plus que rabotés, grincements en tout genre, levier de vitesse rafistolé et chauffeur en chaussette ! Une ambiance qui nous a projetés le temps d’un trajet en Inde !   

Quant aux paiements, ils sont, dirons, aléatoire puisque que nous n’avons payé qu’une seule fois sur l’ensemble des trajets, pourquoi… ? on attend toujours la réponse…

 

Levier de vitesse, un tube en plastique