Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

mardi 15 novembre 2011

Nicaragua - Granada

Nous arrivons à Granada, après notre première trajet en school bus américain remasterisés en bus public. Les bus sont « customisés » à la Nica, un peu kitch faut l’avouer, le confort est à son comble, les sièges sont délabrés, les passagers s’entassent à ne plus bouger et de surcroît, il fait une chaleur étouffante… j’ai envie de dire « welcome back in India »

Nous sommes déposés, comme un cheveu sur la soupe, au beau milieu du marché où une foule étourdissante arpente les rues, les voitures rouillées klaxonnent, tandis que les charrettes attelées tentent de se frayer un chemin dans ce chaos. Les trottoirs sont « squattés » par les vendeurs ambulants, la route est propriété du plus fort et les bas côtés ont plus des allures de poubelles qu’autre chose, il faut maintenant que nous trouvions notre chemin dans ce bazar, sans carte et sans guide ! Bonne chance !
Nous tournerons pendant une heure sous cette même chaleur torride qui nous lâche plus depuis quelques jours pour trouver l’auberge offrant le meilleur rapport qualité-prix…ici les prestations sont assez disparates et les prix carrément irréguliers. C’est donc en sueur, affamés et surtout assoiffés que nous posons nos valises dans une chambre de poche !
Après avoir tourné-viré ainsi, nous avons déjà un bon aperçu de Granada. Tout le charme et l’âme de la ville résident dans son extraordinaire mosaïque de couleurs et son architecture raffinée. Granada est une ville coloniale où les façades colorées des maisons rafraichissent l’atmosphère suffocante qui règne dans les rues. Cette bouffée d’air est relayée par les nombreux patios verdoyants et le parc central, cœur de l’animation populaire : fontaines, vendeurs ambulants et arbres contribuent nettement à rafraîchir l’environnement.
L’après-midi, alors que le soleil écrase la ville, seul le son des fers à chevaux résonnent dans les rues. Parfois rendus kitch par des les décorations d’œufs de pâques, certains attelages laissent malheureusement à désirer : chevaux amaigris, sabots fissurés, plaies ouvertes sur les flans, j’en passe et des meilleurs… bref on se demande comment des touristes peuvent accepter de payer pour ça !




Spécialité du coin: le VIGORON (yucca+porc frit+salade de chou)

 









Pour fuir cette chaleur accablante, nous partons à la découverte du lac Nicaragua qui borde les quais de la ville afin de profiter des paysages vierges et immaculés des Isletas (petites îles nées à la suite d’une éruption volcanique). Ici pas de voitures ni de calèches, mais des embarcations bringuebalantes maîtrisées avec adresses dés le plus jeune âge. Pas étonnant, donc, de croiser de jeunes capitaines d’une dizaine d’années à la barre en vogue pour l’école. Dans notre canoë plastique, à moitié trempés, nous avons peu fière allure à côté de ces jeunes qui nous distance en quelques secondes…ah ces vacanciers, de vrais touristes !!  





1 commentaire:

  1. Tout est super coloré,sale comme vous le dîtes.
    Ces pauvres chevaux ,n'ont pas de chance. Mais je suppose que c'est le gagne pain a tous.Les îles sont jolies,et vous de vrais touristes!!!!
    Peymei.

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