Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

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vendredi 4 novembre 2011

Costa Rica - Rio Détesté…euh non…CELESTE

Alors que Greg rebrousse chemin vers la France, nous continuons notre route vers le Nord à la découverte du rio Celeste fascinant pour sa couleur turquoise. Ici les gens disent que Dieu y rinça ses pinceaux lorsque qu’il finit de peintre le ciel.
C’est le parcours du combattant pour arriver dans cette région éloignée de tout.  Nous avons commencé la journée par 2h de bus debout dans des routes sinueuses à 6h du mat ‘, sympa ça commence bien : mal au cœur et nausée.
Lorsque nous arrivons dans le petit, très petit, village de Bijagua, nous sommes pris en charge par un vieux policier qui appelle tout le village pour nous trouver un taxi. Finalement c’est un autre policier qui prendra son vélo pour aller le chercher ! Nous sommes l’attraction de la journée voire de la semaine ! Cela dit, heureusement que nous sommes tombés sur eux car il n’existe qu’un seul et unique taxi dans la ville…vous imaginez donc la taille du village…côté animation ça promet !
Une fois le chauffeur perdu retrouvé, nous partons en direction de Cabinas PIURI décrite par le lonely planet comme étant les installations les plus modernes à proximité du rio ! Et bien, nous déchanterons rapidement et ne tarderons pas rebaptiser les lieux en Cabinas POUrries. Non seulement nous sommes perdus au milieu de nulle part mais en plus il n’y a pas de restaurant…sachant que nous n’avions mangé que quelques biscuits dans la journée, on avait un peu « les crocs »…le taxi nous raquette 24$ et la guesthouse fantôme 30$, déprimant !
Le comble de l’histoire ?! La couleur du fameux rio Celeste n’est pas visible, en cause les pluies abondantes de ces derniers jours…le rio celeste n’est autre qu’un banal rio de montagne loin du paysage spectaculaire annoncé…rrrhhh !!!
Ce que nous avons loupé!
Nous avions déjà le vide laissé par Greg mais là carrément ça nous achève !
Nous prenons place, en solitaire, dans nos quartiers humides dépourvus de charme. Sur ces entrefaites, nous décidons d’organiser immédiatement notre départ à la première heure le lendemain, mais c’est le coup fatal que nous recevrons : le «pseudo réceptionniste », short et botte en caoutchouc, nous annonce qu’il n’a plus de forfait…
Dépités, nous entamons une marche de 30min entre montées et descentes sur des chemins parsemés de cailloux, nous traverserons même une rivière pour atteindre le plus proche hôtel doté d’un restaurant et d’un téléphone, le tout avec une lampe torche un peu fatiguée…
Nous arrivons dans un resort ultra moderne (véridique cette fois-ci), où le restaurant est délicatement décoré et les tables recouvertes de serviettes soigneusement pliées en forme d’oiseaux…on imagine déjà les prix… finalement l’habit ne fait pas le moine, les prix seront raisonnable et les plats délicieux ! Ca nous redonne un peu de baume au cœur !
Il est maintenant 19h, il fait nuit noir, il pleut le déluge dehors et nous sommes tout seul…on fait quoi ?!?

Le calvaire de la veille ne semble pas s’être dissipé au réveil : le bus que nous devions prendre, décide de ne pas s’arrêter… il nous passe sous le nez après avoir fortement ralentit… conclusion nous attendrons 1h de plus le prochain bus en croisant les doigts pour que celui-ci daigne s’arrêter !
Une fois dans le bus, c’est un marathon que nous entamons : objectif Nicaragua. 3 bus, 2 frontières et un taxi, nous y sommes, à nous le Nicaragua !!

1 commentaire:

  1. Hé ben!!!! rien ne vous sera épargné.
    mais c'est bien que vous ayez pu trouvé un resto,pour remplir votre estomac. En gros ,ils vous ont un peu arnaqué ,là bas ,bisous.mam et yo.

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