Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

mardi 23 août 2011

Argentine - El Calafate

Encore 25h de bus dans les pattes, mais non arrivons en forme à El Calafate. Maintenant on ne rigole plus, écharpe, gants et bonnets sont de rigueur, l’hiver nous fait pas de cadeaux et les températures négatives sont au rendez-vous !





Nous prenons rapidement possession de notre chambre légèrement glauque sur les bords : murs couleur pastel, couvertures d’avant-guerre et pas de chauffage bref on se croirait dans un cloître de 9m², ne manque plus que la bible sur la table de nuit !  On pose donc nos sacs tant bien que mal et déjà la question du rangement se pose…
Bref, nous ne sommes pas ici pour profiter de notre élégante cellule… mais bien pour le Perito Moreno, l’un des plus grands glaciers au monde.
Mais avant tout, petit tour de la ville. 








Dés le lendemain, nous sortons la tenue de combat pour affronter le vent glacial qui souffle dehors. Les paysages sont incroyables, le lac turquoise d’un côté, les montagnes enneigées au loin et entre les deux, la pampa.  Rapidement, nous découvrons le glacier qui s’étend solennellement entre deux montagnes.
Les hauteurs saillantes  tranchent avec la base évasée immergée dans l’eau laiteuse du lac. Sous les rayons du soleil, les couleurs brillantes varient entre un blanc  immaculé et un bleu cristallin. Le spectacle est splendide et surtout colossal : 5km de long, 60 mètres de hauteurs.
Cette montagne de glace semble vibrer au rythme du soleil. Il grince doucement, craque subtilement et gronde avec fracas quand un bloc de glace s’effondre sous la chaleur du soleil. L’écho retentit alors dans toute la vallée et s’estompe discrètement cédant place au silence, comme si rien n’avait jamais été.












 






Cette fois, je ne pouvais repartir sans avoir chevaucher les grands espaces tel un gaucho. Après les splendeurs du glacier, j’opte pour une balade à cheval dans la pampa alors que Yannick passera son tour.
A moi, la pampa, la cordillère enneigée et les moulins à vent sur mon Rossinante. La balade fut superbe (bien qu’un peu trop tranquille…) et surtout sous bonne escorte : 7 chiens tous plus ou moins éclopés !









 

1 commentaire:

  1. Coucou,je suis ravie de voir ces belles choses.En effet,vous ne deviez pas avoir chaud!!
    C'est majestueux de voir tout ce blanc ,que les paysages peuvent changer ,de pays en pays .Et alors vous ,vous êtes super souriants ,comme toujours.Pierrette tu devais être au paradis ,
    lorsque tu as pu monté ce cheval.Plus que 10 jours ,ça approche.Gros bisous mam et YO.

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