Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

mercredi 10 août 2011

NZ - Queenstown- Haast- Lake Puringa

C’est sous la neige que nous nous réveillons ce matin alors que nous devons prendre la route. On défie tout de même le climat et on largue les amarres…enfin pas si vite dit, le van n’a pas l’air de cet avis, il nous fait quelques pas de dance et un coup de patin…bref, on ne s’en sortira pas sans les chaînes !
Commence alors le match chaîne vs Yannick ! Le premier essai (eh oui il y en aura d’autres…) n’aura pas été transformé (loin de là, on a même tordu un truc…) mais même bancale on arrivera à parcourir les quelques mètres entre le jardin de Tomtom et la route !
Pendant ce temps, les flocons continuent de tomber et de plus en plus fort ! La conduite s’annonce sportive…ou arrêtée serait plus approprié ! Après avoir parcouru 5km en 1h30 et posé les chaînes (cette fois essai transformé !, nous voilà maintenant arrêtés pour de bon sur la roue ; en cause le camion de salage en travers. Nous sommes donc contraints de patienter tranquillement, le temps de faire un petit bonhomme de neige et quelques glissades (certes involontaires) avant de repartir vers de nouveaux horizons.





Finalement les chaînes n’ont pas beaucoup servi, les conditions météo étant meilleures nous avons dû les retirer quelques minutes après avoir franchis le camion en rade… tant d’effort pour rien ! Mais c’est certainement mieux comme ça !
Le paysage change de facette à mesure que nous parcourons les kilomètres. Des montagnes enneigés de Queenstown, nous traversons la région de Wanaka et son magnifique lac, gelé par endroit, avant de rejoindre la côte pour le coucher de soleil. La route s’étend le long des falaises abruptes de la Tasman Sea où la végétation exorbitante tend à couvrir le chemin. La vue est une fois de plus incroyable. La lumière rosée du coucher de soleil reflète sur les eaux agitées qui éclaboussent grossièrement des rochers sortis de nulle part.
Le jeu de lumière, à la fois assombri par l’ombre des falaises et illuminé par le soleil, nous plonge dans un paysage de science fiction. Le sentiment de rêve nous envahit et pourtant tout est bien réel.
Nous décidons de passer la nuit au bord du lac Paringa pour une vue garantie au petit matin.





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