Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

Du coeur de Gaïa au bras d'Hermès: extrait d'un tour du monde

dimanche 21 août 2011

Argentine - Puerto Madryn

De la 1ère classe à la 3ème … et moi qui pensais voyager confortablement
Comme je le disais précédemment, l’inflation fait rage et nous l’avons constatée à notre grand regret, et le budget va avoir très mal… et nous aussi ! Le billet pour Puerto Madryn que je payais 150 pesos, en cama avec service, il y a 3 ans, est maintenant à 349 pesos en commun sans service… ça promet, sachant que le temps de trajet moyen entre deux villes est de 18h… aïeaïeaïe ! Comme on dit, vive le bon vieux temps…
Enfin, nous arrivons tout de même à bon port, à l’heure prévue alors que nous sommes partis avec 1h30 de retard… oui oui il y a un problème dans l’équation…disons qu’il a certainement réduit le temps de pause, oui ça doit être ça… quoi d’autre ? un excès vitesse ?!...hum, je crois que je ne préfère pas savoir… !
Bref, nous y sommes, dans cette ville construite au milieu de nulle part, enclavée entre la pampa et l’océan Atlantique.
La fatigue est présente, premier long voyage en bus depuis longtemps, décalage horaire pour certain, donc le free pick-up ce n’est pas du luxe !
On attend bien discipliner notre « chauffeur » 5, 10, 15, 20 minutes… toujours personne…  ça sent la marche à pied tout ça… ! Allons bon, on marchera 20 minutes environ chargés comme des mulets, dans un vent de face glacial… pour rejoindre notre auberge. 6 mois de voyage déjà et les sacs sont de plus en plus lourds, ajouter l’absence de « portage » des sacs pendant 25j et là carrément c’est le calvaire ! Heureusement que mon très cher frère vient dans quelques jours…
Si la marche fut toute une histoire à travers les rues désertes de la ville, l’accueil chaleureux que nous ont réservé nos « hôtes », nous fait vite oublier notre dos en vrac et nos pieds gelés.


Le lendemain, réveil matinal, nous sommes conviés à un spectacle incroyable donné par les baleines franca austral. 
Petite pause rapide sur une plage, pour admirer les baleines qui s‘agitent au loin. Malheureusement, la première baleine (un bébé) que nous aurons vue, était morte, échouée sur le sable. D’ailleurs, ce n’était que le début, puisque toute la journée nous avons vu des animaux morts : d’abord la baleine, puis un cheval, ensuite un guanaco…


Direction l’embarcadère (ou plutôt pseudo embarcadère) puisque nous avons embarqué sur un petit bateau qui sera mis à l’eau par un tracteur…étrange mais ingénieux !


Des baleines, il y en a… wouaouw…  c’est surprenant, la mer ressemble à une source d’eau chaude ponctuée de mini geyser !
 C’était impressionnant, tellement cet animal est gigantesque.  En même temps elle mesure entre 14 et 18m… on est vraiment tout petit du haut de nos 1m70 !
Elles se déplacent avec élégance et grâce. Constamment en mouvant, elles sortent à tour de rôle la tête puis la queue, parfois elle virevolte nous montrant ses nageoires et son ventre. Curieuse, elle s’approche du bateau, s’infiltre par-dessous, émerge de l’autre côté, parfois elles le percutent tandis que d’autres sautent au large tentant de séduire une femelle.
La baleine est majestueuse, son corps est élancé et filiforme, sa peau est luisante, parfois écorchée par des blessures. Accompagnée de son bébé ou encerclée par des mâles, les baleines viennent à Péninsula Valdès pour deux raisons, donner naissance ou se reproduire.
Le show est grandiose et surtout stupéfiant !








Ensuite on part, à la découverte des lions de mer, mais la déception sera de mise, puisqu’on pourra les compter sur les dix doigts des mains ! Mais nous sommes tout de même contents de retrouver ces petites têtes moustachues au regard attendrissant.



Péninsula Valdés est un immense territoire à la végétation sèche, parfait exemple de la pampa argentine, peuplé par de nombreux animaux, dont certains sont endémiques.


Nandu,ressemble à une petite autruche




Renard gris

Mara, mélange entre un lapin aux oreilles courtes, sans queue et un kangourou...
Notre premier stop fut également le dernier et le spectacle fut tout aussi étonnant. Au large, une baleine s’en donne à cœur joie et nous fait une démonstration de ses plus belles figures. Comment 40 tonnes peuvent sauter avec autant d’aisance !?
Sur la plage, la baleine morte est toujours présente malheureusement un braconnier est passé par là, ne laissant qu’un corps mutilé : la queue et les yeux ont disparu et un trou béant dans le flan laisse apparaître la chair à vif ! Et rappelons que nous sommes dans une réserve naturelle donc protégée…

Il est maintenant 19h30, c’est l’heure de rentrer aux bercailles. Mais là, c’est le coup de la panne et en plein milieu de la pampa… pas d’autres solutions, on doit attendre un autre véhicule…tictac-tictac
Le lendemain, c’est du ponton que nous aurons la chance d’admirer les baleines. Elles s’approchent tellement des côtes, c’est étonnant, mais magique pour nous !!


























Une étape splendide où tous les superlatifs pourraient être utilisés ! Maintenant direction le Sud !

1 commentaire:

  1. Que de merveilles,tous ces animaux et surtout ces baleines.Peuchère celle qui est morte,et lire ce qu'ils lui ont fait,c'est atroce,bien sur même si elle était morte.Je vois aussi que vous attendez le renfort pour les sacs!!!C'est normal,ils sont plus costauds!!!!En effet vous avez vraiment l'air d'avoir froid.Mais il a l'air de faire beau quand même. Pierrette ,la photo ou tu cours aprés les oiseaux,on dirait est superbe.Enfin tout est génial,bon séjour,et attention au dos ,au sac et au car ,gros bisous mam et YO.

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